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Les tomes de Dragon Ball Super se suivent et se ressemblent, certains un peu plus mémorables que d’autres. Qu’en est-il avec ce nouvel épisode, est-il à positionner en du haut du panier, ou non ?
Les tomes se lisant tellement vite, les sorties étant espacées et les histoires plutôt anecdotiques, que d’un tome à l’autre j’oublie complètement ce qui s’est passé… Lorsque nous reposions le tome 23 il y a quelques mois, Gohan et Piccolo venaient de battre Cell Max, et le Ruban Rouge semblait une nouvelle fois vaincu. Mais Carmine en a repris la direction et souhaite reconstituer l’armée. Lui et son acolyte vont cependant très vite être tournés en ridicule, et l’histoire va prendre un tout autre tournant.

Nous retrouvons Trunks et Goten qui continuent de protéger la ville, en costumes de sentais, Vegeta et Broly qui s’entraînent sur la planète de Beerus (qui semble être la nouvelle maison de Goku et Vegeta depuis de nombreux tomes : Chichi et Bulma en PLS). Tous vont se rejoindre sur la planète de Beerus, pour une petite réunion de famille. Goku étant intrigué par le mode beast de Gohan, il souhaite tester leurs différentes capacités au travers de différents combats « amicaux ».
Difficile de ne pas faire le lien entre le titre de l’album, et la relève de Maître Toriyama par Toyotaro.
J’aime bien le mélange humour à la Dragon Ball / combats à la Dragon Ball Z qui est la formule adoptée depuis quelques tomes maintenant. Les tomes de combat pur ayant pour effet de très vite me lasser, je préfère de loin les tomes avec un peu plus d’histoires (même anecdotiques) et d’humour. Ici, l’effet comique des techniques ridicules (mais originales) de Goten et Trunks fonctionne d’ailleurs très bien, Toyotaro a bien capté l’humour particulier d’Akira Toriyama.
Dans ce tome 24, les combats étant relativement rapides et ne s’étalant pas sur de nombreuses pages (comme cela a trop souvent été le cas par le passé avec Dragon Ball Super), on n’a pas le temps de se lasser et c’est assez fluide. Les dessins sont toujours soignés, rien à dire de ce côté, Toyotaro fait du bon boulot.
Une bonne surprise, pour un tome de transition
Je n’attendais rien du tout de cet énième tome de Dragon Ball Super, la série commençant fortement à s’étirer, et Akira Toriyama n’étant plus là pour assurer le scénario (il avait aussi été occupé par Dragon Ball Daima avant son décès, et on remarquera qu’il est toujours crédité en tant que scénariste sur la couverture), mais j’ai finalement été agréablement surpris.
Il s’agit donc d’un tome « de transition », comme il y en a déjà eu plusieurs entre deux gros arcs, et souvent il s’agit de ceux que je préfère, car plus humoristiques et dans l’esprit du Dragon Ball des débuts.
Le tome s’intitule « La relève est assurée » : difficile de ne pas faire le lien avec Toyotaro qui constituerait la relève de Toriyama, maintenant que celui ci est décédé. À priori on ne sait pas jusqu’où était écrit le manga, quels ont été les contenus des réunions des deux auteurs, s’il s’agissait juste de lignes directives ou de scénarios complets… Mais de mon point de vue, il serait peut-être temps de boucler prochainement cette série. Toyotaro pourrait avoir sa propre série dans la même veine que son maître, il a déjà fait plus que ses preuves ces dernières années.

Description
Scénario : Akira Toriyama / Dessin : ToyotaroSortie : 19 Octobre 2025
Glénat - 200 pages
Prix : 7,20 €
J’ai aimé
- L'humour assez présent
- Les combats qui ne s'étirent pas
- Les dessins
J’ai moins aimé
- La couverture hideuse
- Il serait quand même temps d'en finir

